Que dire aujourd’hui si ce n’est que je suis outré de la manière dont nos autorités ont géré cette crise.
J’ai beau essayer de fouiller ma mémoire, je ne parviens pas à me souvenir que notre gouvernement nous ait déjà interdit de gagner notre vie par le passé. Je ne me souviens pas qu’il nous ait obligés à mourir à petit feu aux frais du contribuable !
Ce qui m’inquiète au-delà de tout, c’est mon sentiment que les citoyens ne voient rien venir ! Chaque jour, une nouvelle réglementation liberticide vient nous enfermer un peu plus, sans que, dans le fond, la population ne s’en offusque. Au contraire, nombreux sont ceux encore qui acceptent, indolents, d’être privés de leurs libertés fondamentales ! Le virus ! La dangerosité du virus ! Le risque d’être contaminé par le virus ! Le risque de mourir du virus !
Pas grand monde ne remet en cause les chiffres qui nous sont donnés. Personne ne se demande qui est cette fameuse « Commission sanitaire » derrière laquelle se retranche notre Conseil d’Etat depuis le début de cette crise ! Qui compose cette commission ? Combien sont-ils ? Qui les a nommés ? Voilà autant de questions politiquement incorrectes !
Le seul fait de poser la question, de remettre en cause le culte de la pensée unique, attire les foudres ! C’est parce que trop de monde se laisse abuser que l’Etat nous met à mort, tout en continuant de claironner qu’il n’a jamais eu l’intention de nous punir. Il nous administre un remède plus dangereux encore que la maladie elle-même, avec la prétention de nous faire croire qu’il est seul détenteur de la vérité.
On a le pays que l’on mérite, dit-on ! On a les dirigeants que l’on élit ! Alors, ouvrons les yeux ! Réveillons-nous ! Remettons systématiquement
en cause les informations fantaisistes qu’on nous assène en boucle depuis des mois. Ne nous laissons plus jamais être privés de nos libertés. Ne nous laissons pas monter les uns contre les autres. Demandons des comptes, exigeons la réparation de notre préjudice.
Rappelons-nous que c’est le peuple qui est souverain, que nous ne vivons pas dans une monarchie qui nous contraint à nous plier au bon plaisir du roi.
Obligeons l’Etat à sauver ce qui peut encore l’être et surtout, surtout, cessons d’avoir peur ! La peur a pour seul but de nous rendre obéissants, elle est plus mortelle que n’importe lequel des virus !
2020 aura été une année meurtrière à tout égard, nous la quittons sans regret. Mais puisqu’à toute chose malheur est bon, ces évènements nous auront au moins permis d’ouvrir les yeux sur la façon indécente dont on nous traite ! Je souhaite à chacun d’entre vous d’aborder 2021 avec une lucidité nouvelle qui vous dissuadera à jamais de vous laisser manquer de respect. Soyons plus forts et plus unis que jamais pour nous souvenir à chaque instant que nos dirigeants ne sont que des employés du peuple, rémunérés pour gérer nos affaires. Ils ne sont autorisés ni à nous enfermer ni à nous affamer. À ce titre, ils nous doivent le respect et se soumettent à nos ordres ! C’est le fondement même de la démocratie !
C’est dans cet esprit nouveau que mes pensées attentives et bienveillantes vous accompagneront durant les fêtes, prenez soin de vous, parce que c’est vous qui êtes importants !
Laurent Terlinchamp
Président de la Société des Cafetiers,
Restaurateurs et Hôteliers de Genève