La Dispensa, le jeune chef Gerardo Metta, aussitôt distingué avec la note 14 dans l’édition 2023 du Gault & Millau, s’est également chargé, il y a quelques mois, des tables du restaurant de La Tour, à Bienne. Sa cuisine imaginative a encore séduit : La Dispensa, qui est désormais notée 15 dans le G&M, a décroché sa première étoile dans le Guide Michelin, alors que La Tour est sortie de son « anonymat » avec un 14 dans le G&M. Écartelé entre deux villes, le chef Metta a bien l’intention d’encore nous surprendre.
Georges Pop
Gerardo Metta, vous avez toutes les raisons d’être satisfait…
Ah oui ! 2023 fut une très belle année. J’étais déjà bien noté à Bruxelles, mais je n’imaginais pas que ça viendrait si vite, ici en Suisse. C’est une magnifique source de motivation pour moi et pour mon équipe.
Y a-t-il une différence entre la clientèle que vous aviez en Belgique, et votre clientèle suisse ?
Pas vraiment ! Ils ont en commun le désir de bien manger. La seule différence réside dans le fait qu’à Bruxelles les gens venaient chez moi parce que j’étais étoilé, alors qu’ici beaucoup l’ignorent. Et lorsqu’ils l’apprennent, ils sont surpris et ravis (rires).
Vous vous partagez entre deux villes et deux établissements. Vous ne cachez pas que c’est parfois très stressant…
Oui, mais c’est un choix ! Ce métier est très exigeant et demande de s’y investir corps et âme. Si on ne l’aime pas, il ne faut pas le faire. Moi, je l’aime…
La Fête de Noël est importante pour vous ?
Très importante ! Vous savez nous sommes tous Italiens ici (rires). Nous allons tous rentrer pour vivre les fêtes avec la famille restée au pays.
Qu’allez-vous manger à Noël ?
Lorsque nous allons chez mes parents, avec ma compagne, je me fais un devoir de ne pas cuisiner. C’est ma maman qui tient la cuisine. On mangera de bons petits plats traditionnels, comme des spaghettis bolognaises, des lasagnes, des planchettes de charcuterie et au dessert un excellent tiramisu.
Vos vœux pour 2024 ?
Que je fasse encore mieux…
