La manifestation a fêté cette année sa 97e édition. Pour rajeunir celle-ci, une nouvelle équipe a été nommée il y a quatre ans. Nous avons rencontré René Zürcher, directeur des foires et salons de MCH Beaulieu Lausanne SA.
Etre responsable de l’organisation d’une manifestation presque centenaire, n’est-ce pas une grande responsabilité, car il faut toujours surprendre le public, même après 96e éditions?
C’est un très grand travail d’organiser chaque année un nouveau Salon. Il faut toujours trouver des nouveautés pour séduire le public. Une fois les portes fermées, le travail ne fait que continuer pour l’édition suivante. Déjà pendant la manifestation on observe ce qui doit être amélioré ou envisagé pour l’année suivante. Parfois de bonnes idées ne sont pas toujours réalisables, eu égard aux avis des partenaires et aux moyens financiers à disposition. Nous travaillons avec environ 80 partenaires et 450 exposants. Au niveau des partenaires, c’est variable d’année en année.
En 2013, une nouvelle équipe a été nommée pour revitaliser le Comptoir à partir de 2014. Quelles sont les nouveautés introduites dans le programme de cette manifestation depuis son arrivée?
Définir quatre ou cinq axes stratégiques. Offrir des concerts a été une des nouveautés. La ferme avec ses 400 animaux. On a mis en place une arène pour permettre aux visiteurs d’assister à des spectacles et où ils peuvent également trouver des restaurants. Amener de nouveaux exposants et de nouvelles technologies. Soigner les détails et créer une mise en scène. Les Caves en font partie.
Une des initiatives de cette nouvelle édition est celle concernant les Caves cantonales. Désormais fermées depuis fin septembre 2015, que vont-elles devenir?
Elles ont été utilisées une dernière fois en 2015. Cette année elles ont été déplacées à la Halle 9. Il a fallu créer un décor spécifique. Elles sont beaucoup plus centrées, en face de la Grande Scène. Elles ont été fermées à cause du fait qu’une rénovation était nécessaire; un investissement trop lourd pour une utilisation seulement annuelle.
Qu’avez-vous prévu pour ces caves dans le cadre de cette 97e édition?
Les anciennes caves fonctionnaient très bien grâce à leur notoriété. Aujourd’hui elles sont intégrées à l’ensemble comestible du Salon, centrées dans le Comptoir complet, contrairement à l’époque où elles étaient dans le bâtiment central.
Que représente pour vous le Comptoir Suisse?
Faire un Comptoir est une passion. Cela fait 20 ans que je fais ce métier. C’est un perpétuel renouvellement. De voir des visiteurs, des gens qui travaillent, c’est une fabuleuse récompense après la préparation stressante d’une manifestation de ce genre
Propos recueillis par
Lionel Marquis