Cours et applications
On peut aussi essayer de s’y mettre. Conscient de l’importance du Web pour les hôteliers et restaurateurs, GastroVaud a mis sur pied une formation ad hoc. Ses objectifs principaux : apprendre à gérer son e-réputation, à accroître sa visibilité, à fidéliser et élargir sa clientèle. Ses différents modules, ponctués par la présentation d’un projet de stratégie digitale, sont couronnés par un certificat ou un diplôme selon le nombre de jours de cours suivis.
Mais pour ceux qui n’auraient pas le temps de s’y mettre, le marché des applications propose des solutions qui peuvent s’avérer fort utiles, à l’instar de Socialease. Cette start-up est née sur le campus du Village de l’innovation de l’École hôtelière de Lausanne. Elle compte déjà une belle brochette de clients en Suisse romande et en France. Son ambition ? Aider les professionnels à gérer leur présence sur les plateformes et réseaux sociaux qui comptent (Facebook, Instagram, TripAdvisor, Twitter, Google) en 8 minutes top chrono par jour. Et tout cela à moindre coût. En plus des frais initiaux de mise en route et de formation du client, il faut compter 590 francs par an pour bénéficier des services de Socialease qui fonctionne comme un véritable assistant. « Socialease “balaie” l’ensemble des réseaux sociaux et propose une synthèse à l’utilisateur, explique Laurent Thevin, co-fondateur. Tout est à portée de smartphone, de tablette ou d’ordinateur. Le client est alerté en cas de commentaire qui nécessite une réponse. La plateforme lui suggère des hashtags pour ses publications, des images pertinentes libres de droits ou de sa base de données qui sont automatiquement optimisées pour les différents réseaux. Elle propose aussi le meilleur horaire de publication afin de capter l’attention du public et des clients potentiels. » De quoi booster sa notoriété grâce à de savants algorithmes.
Réseaux sociaux
On se souvient de ce faux restaurant imaginé par un Britannique qui est devenu en quelques mois numéro 1 des établissements londoniens sur TripAdvisor grâce à de faux avis. L’affaire du chef français furieux contre des critiques de clients déçus a aussi émoustillé la toile.
Impossible de l’ignorer. Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui, les réseaux sociaux sont bien là. S’ils ont du bon en permettant de médiatiser un établissement auprès de consommateurs de plus en plus connectés, ils doivent faire l’objet de la plus grande attention afin d’éviter de voir son image se détériorer. Le hic, c’est souvent le manque de temps pour le responsable d’un hôtel ou d’un restaurant, occupé à gérer les affaires courantes. Mais aussi le manque de connaissances qui permettraient d’optimiser sa visibilité. La solution ? Il en existe plusieurs. On peut par exemple se rapprocher d’une agence spécialisée en marketing digital. Les coûts peuvent vite prendre l’ascenseur et il faudra toujours proposer du contenu à la personne en charge du dossier qui ne peut pas être à demeure sur place.
Manuella Magnin