Ancien cadre de l’UBS, au bénéfice de 30 ans d’expérience, dont 25 dans le management, Bernard Stoessel a fondé son cabinet de consultant, BS Management. Interview.
Quels sont vos domaines d’expertise?
Notre catalogue correspond aux compétences recherchées, même si nous nous adaptons au marché. Nous traitons tous les sujets, du Risk management à la restructuration, en passant par la prise de nouvelles fonctions. Nous avons, par exemple, travaillé avec Françoise Piron, la directrice de Pacte, une association qui œuvre pour la mixité dans l’entreprise, afin de développer un séminaire sur la promotion de la femme. Nous animons des séminaires de management, mais intervenons aussi en entreprise pour faciliter une succession ou gérer un interim. De plus, la consultation sociale devrait se développer. Nous travaillons également sur des problématiques comme le harcèlement sexuel, le harcèlement moral, les burn-out et même la consommation de drogue. Les directeurs et les patrons doivent être en mesure de prévenir les maux et de réduire les stress au sein des entreprises.
Quels objectifs vous êtes-vous fixés?
L’objectif au quotidien est d’aider les cadres à faire confiance à leurs collaborateurs et à être attentif aux remarques parce qu’un bon manageur a du plaisir à impliquer les autres. Nous aimerions aussi développer un appui aux managers pour les soulager de leur solitude qui est liée à la reprise d’une entreprise ou d’un poste. En effet, dans ce type de situation, la direction n’est souvent pas disponible. Il est donc bénéfique de recourir à un cabinet de management. C’est une investissement gagnant! Aussi compétent soit-il, le manageur va avancer plus vite avec «un deuxième cerveau».
Propos recueillis par Benjamin Philippe
Céridt photo: © DR