« Je travaillais dans l’évènementiel et je souhaitais me reconvertir. J’ai commencé par vendre des glaces. Puis j’ai eu l’idée de produire des boissons gazeuses sans alcool, locales et moins sucrées que celles proposées par les grandes marques, en visant les jeunes et les moins jeunes. C’est ainsi que tout a commencé », raconte Maxime. Que signifie « Kinaï » ? « Ça ne veut rien dire ! Je trouvais que ça sonnait bien (rires). Mais en cherchant bien, j’ai vu que c’était le nom d’une ancienne région du Japon ».
Maxime, Laurent et Charlotte
Avec l’aide de Laurent, son papa, « un jeune retraité », et de Charlotte, une amie, Maxime Lambelet propose désormais cinq types de boissons, réalisées selon des recettes « maison » : trois limonades aux arômes de mandarine, de citron et de coco ; un cola ainsi qu’un tonic. « Je suis amateur du gin, et je tenais absolument à faire un tonic », indique-t-il, soulignant que ses boissons sont entièrement naturelles : « Les fruits viennent d’Italie et d’Espagne et la gazéification est obtenue selon un procédé artisanal. Nous maîtrisons toute la chaîne de production, y compris l’embouteillage ».
À la conquête de la Suisse romande
Le jeune entrepreneur se montre discret sur le nombre de bouteilles qui sortent de son laboratoire. Mais il confie qu’après avoir conquis de nombreux cafetiers, restaurateurs et commerçants de son canton, ses boissons commencent gentiment à s’« exporter » vers Vaud, Fribourg et même Genève. « Je vais devoir augmenter ma production. La demande est en progression constante », avoue-t-il, manifestement heureux de son succès, même si parfois le temps lui manque pour mener à bien tous ses projets.
Georges Pop