Les sommeliers passent par Changins

L’Ecole d’ingénieurs de Changins (EIC), dans le canton de Vaud, intègre une école du vin très reconnue. Elle propose plusieurs formations très pointues. 

Chaque année, ils sont 300 à suivre des cours à l’école du vin de Changins (EdV) et à bénéficier de l’expertise de sommeliers d’exception, tels que le fondateur-intervenant Eric Duret, meilleur sommelier d’Europe 1998, et Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013.
Certains des participants ne viennent que pour un seul cours, d’autres en suivent plusieurs en vue d’un examen. A l’image des objectifs, les horizons sont divers. La majorité des participants est là pour le plaisir ou une reconversion, mais les professionnels actifs soit dans la restauration soit dans le commerce de vin représentent toutefois 30% des effectifs. Certains employés dans la restauration et l’hôtellerie s’inscrivent aux cours de leur propre initiative ou à la demande de leur employeur. En effet, «les clients des restaurants sont de plus en plus sensibles à la qualité du vin et au conseil du serveur», remarque Romain Cellery, responsable de l’Ecole du Vin. Ce qui explique le succès des formations de l’EdV et l’intérêt pour le tout nouveau brevet fédéral voulu par l’association suisse des sommeliers professionnels (ASSP), par Hôtel & Gastro formation. 

Validé par la Confédération, ce diplôme a été mis en place par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) au Tessin, en Suisse alémanique et à Changins pour la Romandie. 

La préparation au brevet fédéral devrait se faire à raison d’un jour par semaine, sur une période de six mois – du concentré d’excellence. Reste que tout sommelier doit cumuler trois qualités de base: la curiosité, l’ouverture d’esprit et la persévérance. Un bon dégustateur sait que le temps est un allié. «Le vin est un sujet très vaste», constate Romain Cellerey. Raison pour laquelle l’école propose cinq diplômes: dégustation de base, commerce des vins, sommellerie en vins, juré expert en analyse sensorielle et sommellerie en vin, perfectionnement. Ces formations sont, selon Romain Cellery, «un plus non négligeable» pour les professionnels.

L’EIC est un pôle spécialisé dans la vigne: la HES assure la production de vin tandis que l’ES forme les futurs techniciens du secteur vitivinicole. 

Ernest Ghislain