« J’ai longtemps travaillé dans l’entreprise familiale de construction fondée par mon père. Lorsqu’il l’a quittée, elle fut reprise par mon frère dans la mesure où je souhaitais de mon côté me mettre à mon compte dans un domaine lié à la sauvegarde de la nature. J’ai toujours pensé qu’un environnement protégé était un environnement conservé. C’est devenu mon slogan », raconte cet énergique patron qui souffle cette année ses 64 bougies.
Une entreprise danoise
C’est au cours d’une visite à la foire de Munich qu’il découvre les presses à balles pneumatiques d’encombrement limitées et les compacteurs de l’entreprise danoise Mil-tek. Ces machines réduisent très efficacement le volume des déchets tels que le carton, le plastique ou les bidons métalliques, par exemple. Une fois compactés et emballés, ces déchets peuvent être facilement expédiés au recyclage ou, lorsque cela n’est pas possible, à l’incinération. Ce sont ainsi de grandes quantités de volumineux sacs en plastique qui sont économisés.
« En découvrant le prix très raisonnable de ces machines ainsi que le peu de place qu’elles prennent, j’ai eu un éclair. Je me suis aussitôt rendu au Danemark pour signer un contrat d’importateur », explique René Hagenbuch. Bien lui en a pris : aujourd’hui son entreprise emploie quatre collaborateurs et deux prospecteurs qui parcourent le pays.
Sur le mur de son bureau, à Puidoux, dans le canton de Vaud, des petits drapeaux indiquent l’emplacement de ses clients sur une grande carte de la Suisse. Elle en est littéralement constellée…
Une demande en progression
Parmi les produits phares de l’entreprise, mentionnons les compacteurs de boîtes de conserve, ainsi que les presses à balle pour le plastique et le carton, parfaitement adaptées aux restaurants, aux fast-foods, aux cantines et aux établissements hôteliers, notamment. L’importateur vaudois a encore de beaux jours devant lui, de plus en plus d’entreprises cherchant des solutions écologiques à des prix raisonnables, peu coûteuses en énergie, afin de gérer leurs déchets non compostables.
Georges Pop