Torpedo ou l’art du café artisanal

À 37 ans, la patronne et fondatrice de Torpédo Coffee Sarl peut se prévaloir de deux belles vertus : le goût de l’entreprise et l’amour du café. Elle a non seulement œuvré dans le domaine de la dégustation et dans l’élaboration de ses propres recettes, mais elle a aussi été active dans le développement de machines à café. Autant dire que sa gamme de compétences est vaste, notamment après un fructueux stage de perfectionnement, à Londres.

Lucie Adisson propose des ateliers de formation aux professionnels de la restauration, pour qu’ils puissent offrir le meilleur du café. Photos : © Torpedo

Des assemblages personnalisés
« J’adore explorer les saveurs du café. Je prépare seule mes mélanges, selon mon goût. Finalement, ils sont quand même validés, ou non, par ceux qui les achètent », explique-t-elle. Elle esquisse un sourire amusé avant d’ajouter : « Parfois, il m’arrive encore de composer des mélanges personnalisés pour certains clients ; cinq kilos au minimum. Mais j’ai de moins en moins le temps pour ça ».

Issus de la production durable et, dans la mesure du possible du commerce équitable, les cafés de la torréfactrice de La Verrerie sont disponibles, également en ligne, en grain, moulu, ou en capsule compatible Nespresso. La marque Torpedo propose quatre assemblages d’Arabica bio, avec ou sans Robusta, estampillés selon leur intensité, modérée pour le mélange Helvète Bio, ou vigoureuse pour le Sicilien bio. Au milieu, on trouve le Romand et le Napolitain. La marque Rock a Bean offre, quant à elle, trois variétés de cafés bio de grands terroirs, aux profils aromatiques exceptionnels, issus du Guatemala, du Pérou et de Jamaïque. 

Partager son expérience avec des professionnels
Non contente de produire des cafés dont la réputation est désormais bien ancrée, Lucie Adisson propose à tout un chacun des programmes d’initiation et de découverte du monde du café, ainsi que des ateliers de formation, pour les professionnels qui souhaitent se perfectionner dans l’art du café. « Les Italiens maîtrisent très bien cet art et la manière de ses servir des machines. Il est vrai que c’est un peu moins le cas ici », relève-t-elle, en guise de conclusion.

Georges Pop

torpedocoffee.org