Il se définit comme un homme simple, attaché à son travail, ainsi qu’à sa famille et heureux de donner du bonheur à sa clientèle. La trêve des fêtes de fin d’année est pour lui l’occasion de passer un moment paisible avec les siens.
Georges Pop
Franck Giovannini, pour vous, l’année qui s’achève a-t-elle été positive ?
Ah oui ! Ce fut une très belle année, après cette période complètement folle liée à la pandémie. On peut dire que ce fut une année « normale ». Il y a vraiment de quoi être satisfait…

Lorsqu’on a atteint le niveau de reconnaissance et de consécration qui est le vôtre, a-t-on encore des défis à relever ?
Vous savez, moi, avec mon équipe, je relève deux défis par jour (rires), avec deux services. Il s’agit de satisfaire une clientèle qui vient chez nous avec des attentes pharamineuses. Et il ne faut pas la décevoir. Mais ce travail est aussi une immense source de plaisir et de motivation.
Vous souciez-vous de la place que vous occupez dans le monde de la gastronomie ?
Non ! Je suis quelqu’un de simple et courir après les honneurs n’est pas une contrainte. Je crois beaucoup au travail et aux efforts que nous fournissons tous les jours. Et surtout au plaisir que nous en tirons, sachant que nous offrons du bonheur à des clients exigeants qui nous font confiance.
Président de l’Académie suisse du Bocuse d’Or, commandeur de l’Ordre des vins vaudois, et j’en passe, à côté de votre travail vous avez une vie sociale bien remplie…
C’est vrai ! Je suis très sollicité… Mais j’essaye autant que cela se peut de me ménager des week-ends. C’est important pour se ressourcer !
La fête de Noël, c’est important ?
Bien sûr ! Je suis père de famille et je n’ai pas toujours l’occasion de passer des moments avec mes enfants lorsque je travaille. Les fêtes de fins d’année offrent une occasion de tous nous retrouver.
Vos vœux pour 2024 ?
Que ça continue à bien aller.

