Les deux amours de Richard Chassot, le patron de Divinum : le vélo et le vin !

Jadis, Joséphine Baker chantait « J’ai deux amours : mon pays et Paris ». Vous, ce serait plutôt le vélo et le vin…
Richard Chassot : (rires)… Vous oubliez mon épouse et mes enfants. Sinon oui, vous avez raison. Le cyclisme est mon vrai monde. Le vin est venu plus tard, après ma carrière sportive. J’ai découvert son univers, lors des étapes du Tour de France. J’étais consultant pour la RTS et avec le journaliste Bertrand Duboux, qui est fils de vigneron, nous profitions des haltes pour visiter des domaines. C’est ainsi que j’ai appris à connaître et à aimer le vin… 

Pour entrer dans vif du sujet, à propos de la prochaine édition de Divinum, comment se présente le « bébé » ?
R. C. : Le « bébé » se présente extrêmement bien. Nous sommes tous très contents. D’abord, avec le Piémont, nous avons un excellent hôte d’honneur. Il est inutile, je crois, de vanter les qualités du terroir piémontais et de ses vins qui sont déjà connus et appréciés de très nombreux Suisses. Comme l’année dernière, quelque 120 exposants seront présents. Beaucoup de Vaudois, évidemment avec une majorité de vignerons de La Côte. C’est normal, Divinum est leur vitrine ! Mais des Valaisans, des Genevois et des Neuchâtelois seront également là… Cette année nous allons également accueillir un domaine schaffhousois, et un autre des Grisons. D’année en année, les Tessinois sont de plus en plus nombreux. De nombreuses dégustations sont aussi prévues. Bref, nous avons toutes les raisons de nous réjouir.

Vous qui êtes d’origine fribourgeoise, vous n’avez cependant pas encore réussi à « appâter » des viticulteurs du Vully.
R. C. : Ah ! Le Vully est une magnifique région. On y fait aujourd’hui des vins d’excellente qualité. Mais la production y est encore modeste par rapport aux grandes régions vitivinicoles de notre pays. On peut comprendre que les producteurs du Vully ont d’autres priorités que de venir à Morges. Mais sachez que le canton de Fribourg sera bien présent à Divinum… Grâce à la bière Cardinal (rires) ! 

Profitez-vous de vos loisirs pour explorer des domaines vitivinicoles ?R. C. : Absolument ! Mais bon, le calendrier cycliste du printemps ne me laisse guère de temps pour ce genre de visites. Sinon, vous savez que mon épouse est Sarde. C’est ainsi que nous avons accueilli les vins de Sardaigne lors de la première édition de Divinum. J’ai toujours beaucoup de plaisir à parcourir de nouveaux domaines, que ce soit en Sardaigne, lors de nos séjours sur l’île, ou ailleurs. Mais ce n’est pas toujours dans un but commercial. Juste pour le plaisir…

De vous à nous, quel sont les vins les plus singuliers que vous avez jamais dégustés ?
R. C. : Ah ! Question délicate… Sûrement les vins sans alcool (rires). Sinon, j’ai été surpris par les saveurs de certains vins moldaves. Mais je suis tenté de vous parler des vins belges. Peu de gens savent qu’on produit du vin au pays de la bière. Le Mont Kemmel, dans les Flandres, est une colline haute de 150 mètres que le champion cycliste Eddy Merckx gravissait, en son temps. Eh bien, il y a des vignes dans ce coin de Belgique… C’est assez inattendu !

Avez-vous prévu, cette année, comme en 2024, un second Divinum d’automne, à Aigle ?
R. C. : Oui… La deuxième édition du Divinum d’Aigle a eu lieu l’année dernière, avec une belle fréquentation. Il y en aura une troisième du 6 au 9 novembre.

Merci du temps que vous nous avez consacrés et tous nos vœux pour la suite.
R. C. : Merci à vous et à l’équipe du Cafetier ! Nous vous attendons à Morges…

Propos recueillis par Georges Pop

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