Hop Delivery poursuit sa progression sur Genève

Hop Delivery est toujours là et elle se porte mieux que jamais. Le Cafetier avait rendu visite à la firme naissante il y a deux ans, en octobre 2017. Elle venait de démarrer et son président Alexandre Simon nous confiait ses espoirs de développement. Ces espoirs ont été largement exhaussés. Aujourd’hui, selon ses deux fondateurs Alexandre Simon et Vincent Moret, la jeune entreprise est l’une des trois principales à Genève, dans son domaine.

Une centaine de partenaires leur font désormais confiance. Ce sont essentiellement des restaurateurs. Comme toute bonne jeune pousse entrepreneuriale, Hop Delivery s’est montrée enthousiaste et elle a développé sa propre application, très facile à utiliser. Enfin, elle a innové dans sa flotte de bicyclettes de livraison assorties de remorques triangulaires intégrées, sortes de petits Toblerones ambulants. En première mondiale, elle a développé un affichage publicitaire LED qui brille sur les pans du triangle de remorque. C’est une intéressante source de revenus supplémentaires, car ces véhicules peuvent se garer facilement comme des panneaux ambulants et lumineux dans tous les coins de la ville et du canton.

L’informatique, est le point fort de Hop Delivery. «Nous avons voulu l’appli la plus intuitive et la plus simple possible», commente Alexandre Simon. «Elle doit permettre de délivrer les commandes le plus rapidement possible». Idéalement placée vers Saint-Jean, à l’angle de la rue des Charmilles et de l’Avenue des Tilleuls, la centrale de Hop Delivery se fait forte de livrer le client dans les trente minutes. Elle dessert également la campagne en scooter ou en voiture quand il y a de grosses livraisons.

Le moins cher

En 2018, la jeune société a repris Eatzer, un concurrent. Maintenant, Hop Delivery se targue d’être la moins chère de la place. Le tarif de base, est de 1,90 franc, plus 3 francs le kilomètre. Eatzer pratique des tarifs un peu plus élevés.

Les deux patrons sont sur le pont 7 jours sur 7 mais leur horizon s’éclaircit, grâce à leur fameuse application. Ils voient s’accroître les commandes de livraisons, ce qui les réconforte. Si l’on regarde leur site internet, ils ambitionnent également de desservir les fleuristes, les confiseries, les épiceries et encore d’autres secteurs d’activités. «Nous voulons intensifier les autres commerces, tout en renforçant le secteur restauration», analyse Alexandre Simon.

La partie semble gagnée, pour les jeunes entrepreneurs. Ils ont leur réseau souple de hoppers (livreurs), qui leur permet de toujours ajuster l’offre à la demande, bien cela ne soit pas chose aisée. Ils veulent maintenant développer le service médias, puisqu’ils disposent de leur propre outil, très efficace. Il y a beaucoup de demandes pour la publicité LED sur bicyclettes. 

«Avec nos vélos électriques, nous avons zéro rejets», conclut fièrement Alexandre Simon.

Pascal Claivaz

https://hop.delivery