« Nous nous sommes naturellement félicités de la fin des restrictions sanitaires. Pendant toute leur durée, la restauration a pu tenir le coup grâce, notamment, à l’aide financière pour cas de rigueur. Sur les 95 millions versés par les pouvoirs publics, une bonne moitié a été allouée à notre secteur d’activité », relève Karen Allemann, la directrice de GastroNeuchâtel qui s’est félicitée de la participation et de l’ambiance conviviale, en présence de plusieurs invités, au nombre desquels figurait Maurus Ebneter, le trésorier de GastroSuisse, le Conseiller d’État Alain Ribaux et la Conseillère communale Violaine Blétry-de Montmollin.
Une inflation galopante
Malgré la sortie de crise, d’autres difficultés doivent actuellement être surmontées : « Le prix des produits a pris l’ascenseur. Celui de l’huile a bondi de 20%, celui du blé de 33% et celui du saumon de 40%, pour ne citer que ces quelques exemples », constate Karen Allemann. Comment faire face à cette flambée ? « Il est impossible de ne pas adapter nos prix. Mais il y a aussi d’autres pistes, comme modifier les recettes, choisir des produits moins onéreux, ou même renoncer à certains plats. Nous avons aussi sensibilisé nos membres au thème du gaspillage. Un logiciel créé à l’École hôtelière de Lausanne permet de mesurer la quantité d’aliments qui finit dans les poubelles. Il doit permettre d’éviter des pertes dont les coûts sont importants. »
La pénurie de personnel
Autre sujet d’inquiétude : la pénurie de personnel qui affecte la restauration et l’hôtellerie à l’échelle nationale. « Nous avons un groupe réservé sur Facebook. Nous avons contacté les Hautes écoles du canton pour l’ouvrir à tous les jeunes qui recherchent un emploi. Nous espérons avoir un bon retour », indique la directrice de GastroNeuchâtel qui évoque « une très très belle journée, très satisfaisantes à tous égards ». Côté nominations, tous les sortants ont été reconduits dans leurs fonctions, ce qui témoigne de la confiance dont bénéficie l’équipe de GastroNeuchâtel.
Georges Pop