Le « Viet » de la vieille ville

Le fait est que la détermination de Chris Nguyen et celle de sa cousine Stéphanie Cauvin ont eu raison de tous les obstacles. « Nous adorons ce métier. Nous avions déjà travaillé dans le service et nous souhaitions faire connaître la cuisine de notre pays. Les gens mettent souvent toutes les cuisines asiatiques dans le même sac. Or, la cuisine vietnamienne traditionnelle offre une grande variété de plats bien typés et très délicats », explique Chris. Il ajoute : « Les débuts, il est vrai, n’ont pas été faciles. La pandémie nous est tombée dessus peu de temps après l’ouverture. Mais nous avons tenu le coup ».

Stéph entouré de Ly et Steph. Photos : © chezginette.ch 

L’amour des recettes traditionnelles
Une fois les premières difficultés dépassées, les deux cousins ont fait appel à la cheffe Ly Vo pour prendre la barre en cuisine. Bien leur en a pris : sa maîtrise des recettes traditionnelles a largement contribué au succès de l’établissement. « Nous avons une clientèle très fidèle qui vient de toute la région. Mais nous voyons parfois arriver des gens qui ont fait de la route. Manifestement, nous profitons d’un bouche à oreille qui nous est très favorable », souligne Chris.

La carte, tout comme le décor urbain, aux touches délicatement exotiques de l’établissement, sont une incitation au voyage et à la jouissive découverte des goûts délicats de la cuisine vietnamienne : pain vapeur au tofu ; soupe au tamarin et tomates ; crêpes de riz aux crevettes et carottes ; porc caramélisé à la vietnamienne ; bœuf au saté ; raviolis de riz nacré, pour ne citer très subjectivement que ces quelques exemples. 

Rien que du maison
« Ici tout est fait maison, avec des produits frais », souligne le maître des lieux qui avoue une réjouissante addiction aux bouillons pho, les savoureuses soupes vietnamiennes. Pourquoi ce drôle de nom pour un restaurant vietnamien ? Pas de réponse ! Seuls les fidèles clients de l’établissement ont le droit de poser la question… Chez Ginette, c’est seulement après avoir assouvi sa faim, qu’on a le droit de satisfaire sa curiosité… Au moins sur ce point !

Georges Pop 

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