L’envol de la chocolaterie KKO3

« Au début, je ne pensais vraiment pas en arriver là. Inspiré par d’autres pâtissiers, je me suis lancé dans la production artisanale de petits chocolats cubiques. J’avais juste l’intention de les vendre à des amis, ou en faisant du porte-à-porte dans mon village de Bure. Je voulais me faire un peu d’argent de poche pour partir en voyage. Mais moi et mes amis avons fini par être aspirés par la passion de l’entreprenariat… C’est génial ! », raconte Aurélien avec une bonne humeur communicative. 

Alan, Beatriz et Aurélien, les fondateurs de KKO3. © kko3.ch

Des débuts timides sur les marchés locaux
L’idée de fonder une chocolaterie est venue gentiment, en parlant avec Beatriz Pires Martins, une pâtissière rencontrée lors de concours régionaux, et Alan Wacker, alors gérant d’un food-truck, croisé un peu fortuitement. C’est en 2022 que les trois complices décident de créer KKO3 (allusion au triumvirat fondateur). Ils commencent alors par vendre leurs gourmandises, produites dans des locaux de fortunes, dans les marchés de la région. En 2023, en mettant la main à la poche, ils s’installent enfin dans un vrai laboratoire, bien équipé, avec un joli coin destiné à l’accueil et à la vente.

Un riche éventail de produits
Aurélien, Beatriz et Alan se sont désormais réparti les tâches : le premier est en charge de la stratégie et de la production ; la deuxième imagine les nouvelles recettes et le troisième s’occupe du marketing. Deux employées ont même été engagées, l’une pour la production et l’autre pour la vente. Aujourd’hui, l’éventail « Fairtrade » de la chocolaterie s’est enrichi : coffrets dégustation ; tablettes noires au lait ; aux baies ; soufflées au riz, crunchy, etc. ; caramel beurre salé ; dragées à grignoter, glace smoothies, à la belle saison etc…

La petite équipe envisage même d’ouvrir un café à Porrentruy. Aurélien et ses camarades sont pleins de projets : « Actuellement, nos produits sont disponibles dans plusieurs commerces du canton, et même au-delà. Si de nouveaux points de vente s’intéressent à nous, nous en serions ravis », conclut-il.

G. P.

//kko3.ch

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