Les ingrédients vertueux de la médecine chinoise

Le 28 février, Chi Rivers, un cabinet de médecine complémentaire de Genève organisait un atelier sur le thème «cuisiner avec les super-aliments chinois». Eclairage sur les plantes de phytonutrition chinoises et les aliments super-nutritifs. 

C’est en petit comité que Peter Francis Cunneen, naturopathe en médecine traditionnelle chinoise, et Claire Cunneen, coach bien-être, ont présenté les «super-aliments» de la médecine chinoise. Céréales, fleurs et racines, comme les fruits de longane et d’aubépine, ou bien les prunes d’umeboshi, ont des propriétés encore méconnues par les Occidentaux. Dans la tradition chinoise, par contre, le riz doux, le ginseng et les noyaux d’abricot sont savamment préparés pour obtenir les meilleurs effets.

«En diététique, explique Peter Cunneen, nous utilisons les aliments pour prévenir les maladies». Et pour cause, l’art de bien se nourrir est considéré comme l’un des quatre piliers traditionnels de guérison avec l’acupuncture, la phytothérapie et l’exercice thérapeutique et la méditation. D’où le recours à des ingrédients tels que des noix de ginkgo, des graines de lotus et les racines d’igname chinoise.

Ces super-aliments, consommés depuis des siècles par les initiés, sont désormais acceptés et demandés, telles que les baies de goji. Aussi, qu’ils aient des propriétés anti-âge ou anti-inflammatoires, ou bien qu’ils aident à la fortification des os et du cartilage, ces authentiques médicaments naturels sont aussi variés que recommandables. En complément de la théorie et des connaissances, les participants à l’atelier organisé par Chi Rivers ont appris les recettes de thé et de soupe ressourçant et dégusté ensemble un porridge et un dessert.

Arnold Kohler