« Nous avons constaté que de nombreux candidats potentiels aux examens du diplôme cantonal de cafetier n’ont guère la possibilité de se libérer l’après-midi, voire en soirée, que ce soit pour des raisons professionnelles ou même familiales. C’est précisément pour les satisfaire que nous avons introduit cette nouvelle formule » explique Stéphane Jan, responsable de la formation à la SCRHG. À 52 ans, cet ancien chef de cuisine, distingué à plus d’une reprise, connaît par le terrain toutes les arcanes du métier.
Un projet, voire un rêve
À qui s’adresse ce cursus ? « À tous celles et ceux qui ont un projet, qui veulent parfois réaliser un rêve, en prenant les rênes d’un établissement, et qui aspirent à embrasser en indépendant le métier de cafetier restaurateur. Il peut aussi concerner les employés des chaînes de restauration qui sont appelés à gérer des établissements, ou encore – mais c’est plus rare – des personnes déjà activent dans le métier, sous le couvert d’un employé qui a sa patente. Lorsque cet employé les quitte, elles doivent prendre le relais et passer l’examen. »
Une profession belle, mais exigeante
Pour celles et ceux qui y adhèrent par goût ou par passion, les métiers de la restauration sont certainement une source d’épanouissement. Cependant la profession est très exigeante. Rien ne peut être laissé au hasard. « Il est vrai que l’examen requiert des connaissances dans des domaines aussi divers que la loi cantonale, le droit du travail, les salaires, les règles d’hygiène, la conservation des produits, etc. C’est pourquoi nos enseignants sont tous des professionnels actifs dans les domaines qui sont les leurs. Partager leur expérience est pour eux une source de satisfaction », souligne Stéphane Jan.
Les cours de la SCRHG se déroulent dans une ambiance forcément studieuse, mais aussi empreinte de bienveillance. Dans le fond, les professionnels de la restauration ne forment-ils pas une grande famille ?
Georges Pop