Maurice Paupe

L’année 2022 touche gentiment à sa fin… Si je m’arrête un moment et je regarde en arrière, je remarque qu’une nouvelle fois, cette année a été chargée pour GastroJura. 

Quelques temps forts
GastroJura, en collaboration avec GastroSuisse et HotellerieSuisse, a participé au Salon de la Formation professionnelle du Jura et du Jura bernois, qui s’est déroulé du 23 au 26 mars, à Delémont. À cette occasion, il a été organisé 2 concours dédiés aux apprenti-e-s de la branche. Le premier le traditionnel Concours des Métiers de bouche (concours destinés aux apprenti-e-s cuisinier-ère-s, boucher-ère-s, boulanger-ère-s et spécialistes en restauration) et pour la première fois dans notre canton, le Concours du Poivrier d’argent (concours pour nommer le meilleur apprenti cuisinier de 2e année de Suisse romande et du Tessin). Tout a été mis en œuvre pour faire la part belle aux professions des métiers de bouche et ça a été une réussite ! Quelle fierté, d’autant plus que la victoire a été jurassienne ! 

Au mois d’août la sortie d’été des membres de GastroJura qui a eu un franc succès. Je ne peux que vous inviter et vous inciter à y participer nombreux dans les années futures.  

La remise des certificats de Responsable d’établissement public qui a vu 47 nouveaux certifié-e-s recevoir leur diplôme des mains du Ministre du Département de la formation, de la culture et des sports, Martial Courtet. Il faut croire que notre métier fait toujours envie… et ils ont raison, car nous exerçons le plus beau métier du monde ! Je souhaite la bienvenue à tous ces nouveaux restaurateurs qui j’espère, trouveront l’épanouissement souhaité et bon vent dans cette nouvelle aventure !

Revenons maintenant sur le dossier COVID, car je ne peux écrire mon bilan en passant sous cape les remboursements des cas de rigueur et des prêts COVID qui ont débuté ce printemps. Ces prêts ont été très utiles en 2020 et 2021 pour nous apporter les liquidités nécessaires au fonctionnement de nos établissements publics, mais qui grèvent/plombent actuellement nos comptes avec des dettes. Ce dossier reste un dossier encore très épineux pour GastroJura. 

La suite… 2023, à quoi faut-il s’attendre ?  
On sort d’une crise pour entrer dans une autre crise. Une crise qui apporte son lot d’augmentations à tous les échelons… Une crise qui nous obligera à augmenter nos prix. Une crise qui nous obligera à travailler d’autres produits et autrement. Travailler des produits en circuit court, du terroir et surtout des produits qui nous laisseront une plus grande marge. 

Concernant les augmentations, il est également prévu une hausse des salaires pour notre personnel qui le mérite bien, car n’oublions pas que lui aussi, est passé par de drôles de moments. Je tiens ici à souligner l’importance du personnel qui travaille dans nos établissements, car c’est aussi grâce à eux que nous pouvons travailler ! L’augmentation de l’électricité, du gaz, des matières premières, etc. Malheureusement, nous sommes contraints d’encourager nos membres à augmenter leurs prix pour l’année prochaine… Décision impopulaire, mais obligatoire pour la survie des établissements publics. 

Maintenant un gros dossier qui occupera GastroJura en 2023 : la révision de la Loi sur les auberges. Nous aurons besoin de vos commentaires et remarques. 

J’en arrive maintenant aux remerciements : un grand MERCI aux membres de mon Comité, ainsi qu’aux collaboratrices du secrétariat cantonal pour leur précieuse collaboration, pour les débats fructueux et pour leur disponibilité. 

Et maintenant à vous cher-ère-s membres et cher-ère-s collègues, je vous souhaite à vous et à vos familles de belles fêtes de fin d’année pleine de joie, de bonheur, de bonne humeur, de surprises, de courage et surtout une santé de fer ! Je vous souhaite encore de bonnes affaires et beaucoup de plaisir dans vos entreprises. 

Bonne année 2023. 
Maurice Paupe,
Président de GastroJura