Plutôt que de laisser leurs clients faire leur choix dans une longue liste de vins au verre, de cocktails et de bières, les restaurants new-yorkais indiquent, de plus en plus souvent, sur leurs menus, la boisson qui, selon eux, irait le mieux avec le plat. Le phénomène concernait jusqu’à présent les établissements les plus à la mode; la tendance se généralise, car la pratique présente le double avantage, de garantir au client les meilleures associations de saveurs tout en faisant mieux connaître une offre régulièrement renouvelée. Et puis, la démarche gastronomique est aussi mercantile. Les boissons inattendues, qui correspondent pleinement à un plat, sont souvent plus chères que les autres, plus ordinaires. En suggérant ainsi des boissons, restaurateurs et clients y trouvent donc leur compte.
E.G