Quel établissement pour la jeunesse?

Alors que l’Association des auberges de jeunesse suisse fête cette année son 90e anniversaire, l’auberge genevoise cessera d’appartenir au réseau à compter du 1er janvier 2015.

Après négociation avec l’Association nationale des auberges de jeunesse suisses (AAJS), l’Association genevoise des auberges de jeunesse a décidé de poursuivre son chemin indépendamment. Le contrat de franchisage d’une durée de huit ans arrive à son terme fin 2014. Les voyageurs «backpackers» n’auront ensuite plus de point de chute officiel en ville; sur l’Arc lémanique, les possibilités d’hébergement à bas coût sont à Lausanne et Montreux. Contrairement à toutes les associations locales et régionales d’auberges de jeunesse en Suisse, l’association genevoise n’a pas fusionné en 1992. Elle a fait le choix de rester une organisation autonome et de gérer l’auberge de jeunesse de la ville en tant qu’établissement de franchise, au grand dam de l’association suisse. Cette dernière cherche donc un établissement de remplacement. «Nous souhaitons ouvrir un établissement en régie propre à Genève. Pour cela, il nous faudrait une maison ou un site disposant de suffisamment de place pour accueillir 300 lits au minimum», explique René Dobler, directeur adjoint de l’AAJS. Le réseau de l’organisation comprend 53 établissements dont 46 en gestion propre. En tout, neuf auberges se trouvent en Suisse romande. L’association, qui compte près de 100 000 membres, s’engage pour le tourisme responsable socialement et écologiquement pour les jeunes et les familles.

Arnold Kohler