Des finances saines avec des recettes en hausse, un bilan et des prévisions comptables réjouissants, un comité plus que dynamique… Que demander de plus ? La SCRHG a le vent en poupe, comme ont pu le constater les membres présents à l’assemblée générale du 2 mai dernier. Le capitaine Laurent Terlinchamp peut compter sur une équipe soudée, agile et pleine d’idées. De quoi voir l’avenir avec sérénité, notamment grâce à de nouveaux partenariats égrenés par Jean-Marc Humberset, grand argentier de la faîtière genevoise, à la tête de la commission des finances et des sponsors. Son fin talent de négociateur aura porté ses fruits. Cinq nouveaux partenaires offrent des avantages substantiels aux membres. Just Eat propose des tarifs très concurrentiels sur la livraison des repas ; C’è Caffè accorde de très jolis rabais sur l’achat de café et de machines professionnelles ; EEat, entreprise spécialisée dans la simplification et la digitalisation des procédures HACCP, offre sa technologie de pointe aux cafetiers-restaurateurs avec des remises à la clé ; Coca-Cola, enfin, propose des formations continues dans le secteur des boissons et cocktails avec des produits artisanaux.
Si ces nouveaux partenariats sont réjouissants, ceux tissés de longue date le sont également, à l’instar des liens très étroits entretenus avec l’Office de promotion de l’agriculture genevoise (OPAGE). Que ce soit par le biais de la promotion des Ambassadeurs du Terroir, ou d’actions récurrentes autour du vin genevois, au travers de concepts originaux, ils s’inscrivent dans la durée. Il faut dire que Vincent Glauser, président de la commission pour la promotion des vins genevois, veille au grain pour relayer et concrétiser les initiatives de Denis Beausoleil, directeur de l’OPAGE, secondé par la très efficace Estelle Guarino.
Après les réjouissances, les défis. C’est Gilles Meystre, président de GastroVaud, dépêché par GastroSuisse, qui les a esquissés dans un discours qui n’a laissé personne indifférent. Se référant aux qualités d’un certain Pierre Maudet, récemment réélu au gouvernement genevois, il a identifié trois challenges que les faîtières de l’hôtellerie-restauration doivent relever : l’authenticité, la résilience et l’innovation.
Authenticité pour démontrer la vraie valeur ajoutée de la restauration, notamment au travers du label Fait Maison, auquel adhèrent de plus en plus d’établissements dans toute la Suisse. Résilience face à la « contrôlite » aiguë dont sont victimes les restaurateurs et à la difficulté à se faire comprendre du SECO (Secrétariat d’État à l’économie). Innovation enfin, qui implique une véritable révolution mentale dans les domaines des RH pour attirer des forces vives vers ces si beaux métiers de la restauration.
Ursus Wattenhofer, élu membre d’Honneur
Patrick Ciliberti, La Ruota, 40 ans de sociétariat.
Photos: Agence TUK
Manuella Magnin