Né en 2010, le label Fleur d’Hérens reste peu connu. Le Valais a donc profité du projet Interreg « Eat Biodiversity », initié il y a 18 mois par le Val d’Aoste, pour donner un « nouveau souffle » à cette filière viande cantonale. Pour sa part, le voisin italien a mis en place un concept plus large autour de plusieurs espèces autochtones d’animaux (vaches, chèvres et moutons).
Pour les deux partenaires, l’objectif était le même : la valorisation d’un territoire agricole de montagne. Dans les faits, cela se traduit par la mise en place de filières de viande de races autochtones, avec des actions communes, des synergies de communication et une transparence maximale pour les consommateurs au niveau de la traçabilité. Aujourd’hui, des deux côtés de la frontière, « le bilan est réjouissant ».
Avec les restaurateurs
Côté valaisan, parmi les mesures mises en place, citons la création d’une page dédiée sur le site internet de la fédération suisse d’élevage de la race d’Hérens, la création d’une plaquette distinctive pour les bouchers, les restaurateurs et les éleveurs intéressés, la mise à disposition d’articles promotionnels (tabliers, banderoles, sets de table) ou encore le développement de produits nouveaux.
Une étude est encore en cours pour la création d’un label commun « Terroirs », qui distinguerait les manifestations valorisant les produits du territoire régional.
Francis Granget