L’Ecole suisse de ski de Villars organisait le 26 février sa dernière soirée «descente aux flambeaux», une manifestation qui s’est transformée avec le temps.
Soirée attendue par les mordus de ski, professeurs et touristes, la descente aux flambeaux de Villars marque la saison de la station vaudoise et les vacances de sports d’hiver des familles. La dernière descente a eu lieu fin février. Organisé depuis près de 25 ans, l’événement est sur inscription pour gérer la logistique, tant le nombre de torches en cire que le nombre de fondue à prévoir, au restaurant le Cookie du lac, à la Betraye. C’est que la soirée est marquée par une fondue conviviale, en haut des pistes. Avec le temps, les soirées sont devenues plus familiale et moins fréquentées. Dans les grandes années, ils étaient 300 à se retrouver à faire la fête dans le restaurant. Aujourd’hui, ils sont une centaine à participer. «Les gens sont un peu plus fatigués le soir pour ressortir après une journée de ski», constate Marc-Henri Duc, directeur de l’Ecole suisse de ski (ESS) Villars.
Pour l’animation, un orchestre folklorique de trois musiciens donne le ton. Conformément à la tradition, les skieurs entonnent la Chanson des professeurs de ski. Pour les non-skieurs, il y a le train qui a monté les participants et qui suit l’allure de la descente aux flambeaux. «C’est un gros avantage, explique Marc-Henri Duc. Il peut récupérer les personnes qui n’ont finalement plus envie de descendre à ski». De par le passé, la manifestation n’a jamais été annulée. «Une tempête de neige en montagne, c’est un souvenir fantastique pour les enfants», estime le directeur de l’ESS Villars, sachant que le train permet de redescendre.
Située à 1300 m d’altitude, au cœur des Alpes vaudoises,
la station de Villars-Gryon vit du tourisme hivernal
depuis 1905.
Benjamin Philippe